Best of – 5 ans !

Cher public,

alors que la vie culturelle trouve un modus vivendi avec la crise sanitaire persistante, nous vous remercions de votre indéfectible fidélité. Notre joie et notre émotion sont d’autant plus vives que Calligrammes célèbre enfin, avec un léger décalage, ses 5 ans d’existence !

Pour que tout le monde profite pleinement et sereinement de ce moment de musique qui, spectateurs comme chanteurs, nous a tant manqué, nous souhaitons vous rappeler les règles sanitaires appliquées en accord avec les instructions gouvernementales ainsi que les demandes du conseil presbytéral du temple du Saint-Esprit et le conseil paroissial de l’église Saint-Marcel :

  • porter le masque durant l’intégralité de votre présence dans l’édifice ;
  • utiliser autant que nécessaire le gel hydroalcoolique mis à votre disposition, notamment à l’arrivée et au départ de ce lieu ;
  • éviter tout déplacement inutile dans la salle ;
  • ne vous asseoir que sur les bancs désignés à cet effet ;
  • respecter une distance d’un mètre ou d’un siège entre personnes ou groupes familiaux ;
  • évacuer la salle de façon progressive en commençant par les rangs du fond.

Des personnes affectées à l’accueil et au respect de ces règles sont à votre disposition en cas de question.

Toutes précautions prises, nous vous souhaitons un agréable concert !

Première partie

 

William Byrd (1540-1623)

Tomas Luis de Victoria (1548-1611)

Thomas Tallis (1505-1585)

Francis Poulenc (1899-1963)

Herbert Howells (1892-1983)

Hugo Wolf (1860-1903)

Felix Mendelssohn (1809-1847)

Johannes Brahms (1833-1897)

Camille Saint-Saëns (1835-1921)

  • Deux choeurs, Op. 68
    Calme des nuits (texte >)

Florent Schmitt (1870-1958)

  • A contre-voix, Op. 105
    3. Trois goélettes (texte >)

Vincent d’Indy  (1851-1932)

  • Six chants populaires français, Op. 100
    Le vingt-cinq d’août (texte >)

Anonyme (folklore) – arrangement Quentin Lafarge

Deuxième partie

 

Eric Whitacre  (1970-)

Ward Swingle (1927-2015)

Beatriz Corona (1962-)

Roberto Valera (1938-)

Manuel de Falla (1876-1946) – arrangement Quentin Lafarge

Jean Sibelius (1865-1957)

Wilhelm Peterson-Berger (1867-1942)

Nils-Eric Fougstedt  (1910-1961)

Ave Verum Corpus

Ave Verum Corpus, natum de Maria Virgine,
Vere passum,
Immolatum in cruce pro homine,
Cujus latus perforatum,
Unda fluxit cum sanguine.
Esto nobis praegustatum
In mortis examine.
O dulcis, o pie, o Jesu fili Mariae,
Miserere mei.
Amen.

Je Te salue Vrai Corps

Je Te salue vrai corps, né de la Vierge Marie,
Qui as vraiment souffert,
Immolé sur la croix pour l’homme,
Dont le flan transpercé
A laissé couler de l’eau et du sang.
Qu’il nous soit donné de T’apercevoir
Dans l’épreuve de la mort.
Ô doux, ô bon, ô Jésus fils de Marie,
Prends pitié de moi.
Ainsi soit-il.

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Lauda Sion Salvatorem

Lauda Sion salvatorem
Lauda ducem et pastorem
In hymnis et canticis.

Quantum potes tantum aude
Quia maior omni laude
Nec laudare sufficis.

Sit laus plena, sit sonora,
Sit iucunda, sit decora
Mentis iubilatio.

Quod non capis, quod non vides,
Animosa firmat fides,
Praeter rerum ordinem.

Bone pastor, panis vere,
Iesu, nostri miserere:
Tu nos pasce, nos tuere,
Tu nos bona fac videre
In terra viventium.

Sion, célèbre ton Sauveur

Sion, célèbre ton Sauveur,
Chante ton chef et ton pasteur
Par des hymnes et des chants.

Tant que tu peux, tu dois oser,
Car il dépasse tes louanges
Tu ne peux trop le louer.

Louons-le à voix pleine et forte,
Que soit joyeuse et rayonnante
L’allégresse de nos coeurs !

Ce qu’on ne perçoit pas, ce qu’on ne voit pas,
Notre foi ose l’affirmer,
Hors des lois de la nature.

Ô bon Pasteur, pain véritable,
Ô Jésus, aie pitié de nous,
Nourris-nous et protège-nous,
Fais-nous voir les biens éternels
Dans la terre des vivants.

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Loquebantur variis linguis

Loquebantur
Variis linguis apostoli,
Alleluya,
Magnalia Dei, Alleluya.
Repleti sunt omnes Spiritu Sancto
Et coeperunt loqui
Magnalia Dei, Alleluya.
Gloria Patris, et Filio,
Et Spiritui Sancto.
Magnalia Dei. Alleluya.

Ils parlèrent en différentes langues

Ils parlèrent
En différentes langues, les apôtres,
Alléluia,
Des grandes merveilles de Dieu, Alléluia.
Ils furent tous emplis de l’Esprit Saint
Et commencèrent à parler
Des grandes merveilles de Dieu, Alléluia.
Gloire au Père, au Fils
Et au Saint-Esprit
Des grandes merveilles de Dieu, Alléluia.

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Salve Regina

Salve Regina, Mater misericordiae,
Vita, dulcedo et spes nostra, salve.
Ad te clamamus, exsules filii Evae.
Ad te suspiramus, gementes et flentesin hac lacrimarum valle.
Eia ergo, advocata nostra, illos tuos misericordes oculos ad nos converte.
Et Jesum, benedictum fructum ventris tui, nobis post hoc exsilium ostende.
O clemens, o pia, o dulcis Virgo Maria.

Salut Reine

Salut Reine, mère miséricordieuse,
Salut, notre vie, notre douceur, et notre espoir, salut.
Reine vers toi nous crions, vers toi nous soupirons, fils d’Ève exilés.
Reine vers toi nous soupirons gémissant et pleurant dans cette vallée de larmes.
Ah donc, notre avocate, tourne tes yeux miséricordieux vers nous, et montre-nous Jésus, le fruit béni de tes entrailles, après cet exil.
Ô clémente, ô pieuse, ô douce Vierge Marie.

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Salvator mundi

O saviour of the world,
Who by thy cross and thy precious blood has redeemed us,
Save us and help us,
We humbly beseech thee, O Lord.

Sauveur du monde

Ô, sauveur du monde,
Qui nous as rachetés par la croix et Ton sang précieux,
Sauve-nous et aide-nous,
Nous T’en supplions humblement, Ô Seigneur.

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Einklang

Weil jetzo alles stille ist
Und alle Menschen schlafen,
Mein’Seel‘ das ew’ge Licht begrüsst,
Ruht wie ein Schiff im Haffen.
Der falsche Fleiss, die Eitelkeit,
Was keinen mag erlaben,
Darin der Tag das Herz zerstreut,
Liegt alles tief begraben.
Ein andrer König wundergleich
Mit königlichen Sinnen,
Zieht herrlich ein im stillen Reich,
Besteigt die ew’gen Zinnen.

Harmonie

Alors que tout est silencieux
Et que tous les hommes dorment,
Mon âme accueille la lumière éternelle
Et repose comme un navire au port.
Le faux zèle, la vanité,
Dont personne ne peut se combler,
Par lesquels le grand jour distrait le cœur,
Tout cela gît profondément enterré.
Un autre roi merveilleux,
Doté de sens royaux,
Entre majestueusement dans le royaume paisible,
Gravissant les éternels remparts.

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Ergebung

Dein Wille, Herr, geschehe!
Verdunkelt schweigt das Land,
Im Zug der Wetter sehe ich schauernd deine Hand.
O mit uns Sündern gehe erbarmend ins Gericht!
Ich beug’ im tiefsten
Wehe zum Staub mein Angesicht.
Dein Wille, Herr, geschehe!

Abandon

Que Ta volonté, Seigneur, soit faite !
La terre assombrie se tait.
Dans le cortège de l’orage, je vois,en frissonnant, Ta main.
Oh, pour nous, pécheurs, sois miséricordieux dans Ton jugement !
J’incline dans le plus grand malheur
Jusque dans la poussière mon visage.
Que Ta volonté, Seigneur, soit faite !

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Ruhetal

Texte de Johann Ludwig Uhland (1787–1862)

Wenn im letzten Abendstrahl
Gold’ne Wolkenberge steigen
Und wie Alpen sich erzeigen,
Frag ich oft mit Tränen:
Liegt wohl zwischen jenen
Mein ersehntes Ruhetal?

Vallée de repos

 

Lorsqu’au dernier rayon du couchant
Des montagnes de nuages dorés s’élèvent
Et s’érigent comme les Alpes,
Je me demande souvent entre les larmes :
Repose-t-elle donc là-bas
La vallée de repos à laquelle j’aspire tant ?

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Von alten Liebesliedern

Texte extrait du Knaben Wunderhorn

Spazieren wollt‘ ich reiten
Der Liebsten vor die Tür,
Sie blickt nach mir von weitem
Und sprach mit großer Freud‘:
„Seht dort mein‘s Herzens Zier,
Wie trabt er her zu mir.
Trab, Rösslein, trab,
trab für und für.“

Den Zaum, den ließ ich schießen
Und sprengte hin zu ihr,
Ich tät sie freundlich grüßen
Und sprach mit Worten süß:
„Mein Schatz, mein höchste Zier,
Was macht ihr vor der Tür?“
Trab, Rösslein, trab,
Trab her zu ihr.

Vom Rösslein mein ich sprange,
Und band es an die Tür,
Tät freundlich sie umfangen,
Die Zeit ward uns nicht lang,
Im Garten gingen wir
Mit liebender Begier.
Trab, Rösslein, trab,
Trab leis herfür.

Wir setzten uns danieder
Wohl in das grüne Gras,
Und sangen her und wieder
Die alten Liebeslieder,
Bis uns die Äuglein nass,
Wegen der Kläffer Hass.
Trab, Rösslein, trab,
Trab, trab fürbass.

Des vieiiles chansons d’amour

 

Je voulus, me promenant à cheval,
Aller jusqu’à la porte de ma bien-aimée,
Elle me vit de loin
Et dit avec une grande joie :
« Voyez là-bas le joyau de mon cœur,
Comme il trotte vers moi.
Trotte, petit cheval,
Trotte, trotte et trotte encore. »

Je laissai filer la bride
Et galopai vers elle,
Je lui fis un aimable salut
Et lui dis ces mots pleins de douceur :
« Mon trésor, mon plus précieux joyau,
Que faites-vous devant la porte ? »
Trotte, petit cheval, trotte,
Trotte vers elle.

Je sautai de mon petit cheval
Et l’attachai à la porte,
Je la pris gentiment dans mes bras,
Le temps ne nous parut pas long,
Nous allâmes dans le jardin
Avec un amoureux désir.
Trotte, petit cheval, trotte,
Trotte tout doux loin d’ici.

Nous nous assîmes là
Confortablement dans l’herbe verte,
Et chantâmes encore et encore
Les vieilles chansons d’amour
Jusqu’à ce que nos yeux se mouillent
A cause de la haine des gens mauvais.
Trotte, petit cheval, trotte,
Trotte plus loin.

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Waldesnacht

Texte extrait de La Fontaine de jouvence de Paul Heyse

Waldesnacht, du wunderkühle,
Die ich tausend Male grüß’,
Nach dem lauten Weltgewühle,
O, wie ist dein Rauschen süß!
Träumerisch die müden Glieder
Berg’ ich weich ins Moos,
Und mir ist, als würd’ ich wieder
All der irren Qualen los.
Fernes Flötenlied, vertöne,
Das ein weites Sehnen rührt,
Die Gedanken in die schöne,
Ach, missgönnte Ferne führt.
Lass die Waldesnacht mich wiegen,
Stillen jede Pein.
Und ein seliges Genügen
Saug’ ich mit den Düften ein.
In den heimlich engen Kreisen
Wird dir wohl, du wildes Herz,
Und ein Friede schwebt mit leisen
Flügelschlägen niederwärts.
Singet, holde Vögellieder,
Mich in Schlummer sacht!
Irre Qualen, löst euch wieder,
Wildes Herz, nun gute Nacht!

Nuit de la forêt

 

Nuit de la forêt, merveille de fraîcheur,
Que je salue mille fois,
Après le bruit confus du monde,
Ô, comme ton murmure est doux !
En rêvant j’enfonce mes jambes fatiguées
Dans la mousse tendre
Et je me sens comme délivré
De tous les tourments délirants.
Accorde-toi ! lointain chant de flûte
Qui éveille un ample désir
Et mène les pensées vers de beaux
Ah, si séduisants lointains.
Laisse la nuit des bois me bercer,
Apaiser chacune de mes peines.
Et qu’avec les parfums je respire
Une bienheureuse satisfaction.
Dans ces cercles étroits et intimes,
Tu te sentiras bien, cœur farouche,
Et la paix descend lentement
Avec de légers battements d’ailes.
Aimables chants d’oiseaux,
Emportez-moi doucement dans le sommeil !
Tourments délirants, évanouissez-vous,
Cœur farouche, maintenant bonne nuit !

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Calme des nuits

Calme des nuits, fraîcheur des soirs,
Vaste scintillement des mondes,
Grand silence des antres noirs
Vous charmez les âmes profondes.
L’éclat du soleil, la gaieté,
Le bruit plaisent aux plus futiles ;
Le poète seul est hanté
Par l’amour des choses tranquilles.

 

 

 

 

 

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Trois goélettes

Goé ! Goé !
Par ce clair matin d’été, sur les ondes violettes
Par ce bleu matin d’été voguaient trois goëlettes :
Qu’emportent-elles là-bas sur les vagues violettes ?
Qu’emportent-elles là-bas les fières goëlettes ?

Goé ! Goé !
Trois belles filles, ma foi.
Goé !

Sur le pont nonchalamment balancées,
Trois belles filles,
La brune et la rousse,
La frêle blonde couleur des blés.
L’amoureuse brune
A ses amours rêvait.
La rousse chantait,
La blonde dansait…
Belles filles, vraiment…

Par ce clair matin d’été, sur les ondes violettes,
Par ce bleu matin d’été voguaient trois goëlettes :
Quel destin mystérieux conduit ces filles aux doux yeux ?
Vers quel destin mystérieux s’en vont les belles filles ?

Goé ! Goé !
Trois belles filles, ma foi.
Goé !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Le vingt-cinq d’août

C’était vers le vingt-cinq d’août.
Voici venir sous l’vent à nous
Une frégate d’Angleterre,
Fendant la mer,
Fendant les flots,
Et s’en allant droit à Bordeaux.

Le capitaine, en cet instant,
Fait appeler son lieutenant :
Lieutenant te sens-tu capable,
Dis-moi te sens-tu assez fort,
Pour aller accoster son bord.

Le lieutenant, fier et hardi,
Lui répondit : « Capitaine, oui !
Faites monter tout l’équipage,
Faites monter le monde en haut. »

Le maître donne un coup d’sifflet :
Parre à larguer les perroquets ;
Saille la bourline, et vent arrière,
Laisse porter jusqu’à son bord,
Nous verrons bien qui s’ra l’plus fort !

Loffe pour loff, au même instant,
Nous l’accostons par son avant,
À coup de haches d’abordage,
de pistolets, de mousquetons,
Nous le mettons à la raison.

Que dira-t-on de lui bientôt
En Angleterre et à Bordeaux,
D’avoir laissé prendr’sa frégate
Par un corsaire de seize canons,
Lui qu’en avait cinquante-six bons !

Buvons un coup, buvons en deux,
A la santé des amoureux,
A la santé du Roi de France,
Et zut !… Pour celui d’Angleterre,
Qui nous a déclaré la guerre !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Les marins de Groix

Nous étions deux, nous étions trois
Nous étions trois marins de Groix

Il vente, il vente.
C’est le vent de la mer,
Qui nous tourmente.
C’est le vent de la mer,
Qui nous tourmente.

Mon matelot, le mousse et moi
Embarqués sur le Saint François.

Il vente, il vente. …

Vint à souffler vent de noroît
A faire céder notre mât!

Il vente, il vente. …

Je regardais mon matelot
Qu’il était fort qu’il était beau

Il vente, il vente. …

Il est allé pour prendre un ris
Un coup de mer l’aura surpris.

Il vente, il vente. …

Au jour j’ai revu son sabot
Il flottait seul là-bas sur l’eau.

Il vente, il vente. …

Plaignez d’mon pauvre matelot
La femme avec ses trois petiots

Il vente, il vente. …

Nous étions deux, nous étions trois
Nous étions trois marins de Groix

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Sleep

Texte de Charles Anthony Sivestri

The evening hangs beneath the moon,
A silver thread on darkened dune.
With closing eyes and resting head
I know that sleep is coming soon.
Upon my pillow, safe in bed,
A thousand pictures fill my head.
I cannot sleep, my mind’s a-flight;
And yet my limbs seem made of lead.

If there are noises in the night,
A frightening shadow, flickering light,
Then I surrender unto sleep,
Where clouds of dream give second sight,

What dreams may come, both dark and deep,
Of flying wings and soaring leap
As I surrender unto sleep,
As I surrender unto sleep.

Sommeil

 

Le crépuscule point sous la lune
Un filet argenté sur la dune assombrie
Les yeux fermés et la tête reposée
Je sais que le sommeil ne tardera pas.
Sur mon oreiller, confortablement allongé,
Un millier d’images traversent mon esprit.
Je ne trouve pas le sommeil, mon esprit s’envole;
Pourtant mes membres sont lourds comme le plomb.

S’il y a des murmures dans la nuit,
Une ombre effrayante, une lumière vacillante,
Alors je me rendrai au sommeil,
Où les nues oniriques offrent une autre vue,

Quels rêves surviendront, à la fois noirs et profonds,
De vols ailés et de saut bondissants
Quand je me rendrai au sommeil,
Quand je me rendrai au sommeil.

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It was a lover and his lass

Texte de William Shakespeare

It was a lover and his lass,
With a hey, and a ho, and a hey nonino
O’er the green corn-field did pass.
In the spring time, the only pretty ring time,
When birds do sing, hey ding a ding a ding;
Sweet lovers love the spring.

Between the acres of the rye,
With a hey, and a ho, and a hey nonino,
These pretty country folks would lie,
In the spring time, the only pretty ring time,
When birds do sing, hey ding a ding a ding;
Sweet lovers love the spring.

This carol they began that hour,
With a hey, and a ho, and a hey nonino,
How that a life was but a flower
In the spring time, the only pretty ring time,
When birds do sing, hey ding a ding a ding;
Sweet lovers love the spring.

And therefore take the present time
With a hey, and a ho, and a hey nonino,
For love is crowned with the prime
In the spring time, the only pretty ring time,
When birds do sing, hey ding a ding a ding;
Sweet lovers love the spring.

C’était un amoureux et sa belle

 

C’était un amoureux et sa belle,
[Hey, ho, hey nonino]
Ils passèrent dans un champ de maïs verdoyant.
Au printemps, la plus jolie saison,
Quand les oiseaux gazouillent.
Les amoureux tendres aiment le printemps.

Au milieu des arpents de seigle
[Hey, ho, hey nonino]
Les mignons paysans s’allongèrent,
Au printemps, la plus jolie saison,
Quand les oiseaux gazouillent.
Les amoureux tendres aiment le printemps.

Profitez donc du temps présent
[Hey, ho, hey nonino]
Car l’amour se célèbre à la fleur de l’âge,
Au printemps, la plus jolie saison,
Quand les oiseaux gazouillent.
Les amoureux tendres aiment le printemps.

Ils profitent ainsi du temps présent
[Hey, ho, hey nonino]
Car l’amour est roi
Au printemps, la plus jolie saison,
Quand les oiseaux gazouillent.
Les amoureux tendres aiment le printemps.

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Penas

Sur un poème du poète cubain José Martí (1853-1895)

¡Penas! ¿Quién osa decir
Que tengo yo penas?
Luego,
Después del rayo, y del fuego,
Tendré tiempo de sufrir.

Yo sé de un pesar profundo
Entre las penas sin nombres:
¡La esclavitud de los hombres
Es la gran pena del mundo!

Hay montes, y hay que subir
Los montes altos; ¡Después
Veremos, alma, quién es
Quien te me ha puesto al morir!

Peines

 

Des peines ! Qui ose dire
Que moi j’ai des peines ?
Tout de suite
Après la foudre et le feu
J’aurai le temps de souffrir.

Je connais un chagrin profond
Entre les peines innombrables :
L’esclavage des hommes
Est la grande peine du monde !

Il y a des montagnes, et il faut gravir
Les hautes montagnes ; après
Nous verrons, mon âme, qui est
Celui qui t’a pour moi mis à mort !

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Quisiera

Quisiera, mi prieta linda, yo quisiera
Quisiera ser como arena
Pá colar-me en tus ojitos bien
Y en tus lágrimas bañar-me

Quisiera ser como el aire
Pá jugar con tus cabellos bien
Y en tus hebras enroscar-me

Quiero mi prieta bonita
Quisiera ser el mar
Y llevar-te en mis olas tranquilas a pasear
Y rozar-te mil veces al pasar
Y que mi salsa borearas

Quisiera ser el sol
Al topar tu belleza
Al chocar con tu belleza
Y en un solo suspiro quemar-me
Siendo el sol
Y quemar-me en un solo suspiro
¡Ah!

J’aimerais

J’aimerais, ma brune jolie, moi j’aimerais
J’aimerais être comme le sable
Pour m’inviter dans tes jolis yeux
Et dans tes larmes me baigner

J’aimerais être comme l’air
Pour jouer dans tes cheveux
Et avec ta chevelure m’enrouler

Je veux ma brune belle
J’aimerais être la mer
Et t’emporter dans mes vagues tranquilles te promener
Et te frôler mille fois au passage
Et que tu apaises mon piment

J’aimerais être le soleil
Qui tombe sur ta beauté
Qui se heurte sur ta beauté
Et en un seul soupir me consumer
Etant le soleil
Et me consumer en un seul soupir
Ah !

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Nana

Duérmete, niño, duerme,
Duerme, mi alma,
Duérmete, lucerito
De la mañana.
Nanita, nana,
Nanita, nana.
Duérmete, lucerito
De la mañana.

Berceuse

Endors-toi, mon enfant, dors,
Dors, mon âme,
Endors-toi, petite étoile
Du matin.
Dodo, dodo,
Dodo, dodo,
Endors-toi, petite étoile
Du matin.

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Drömmarna

Texte en suédois de Jonatan Reuter (1859-1947)*

Släktena födas, och släktena gå
Släktena glida som strömmar,
Dö och försvinna och slockna.
Ända dö je de lockande drömmar.
Leva i sol och i sorg och i storm,
Domna och läggas på båren
Uppstå ånyo i skimrande form,
Följa varandra i spåren
Hur än de komma och hur än de gå,
Glida som speglande strömmar,
Hur de försvinna och slockna ändå
Leva de eviga drömmar.

Rêves

 

Les générations naissent, les générations s’en vont,
Les générations glissent comme le courants,
Meurent, disparaissent et s’éteignent.
Mais jamais ne meurent les rêves séduisants
Ils survivent au soleil, au deuil, à la tempête,
S’engourdissent et gisent sur les civières,
Mais toujours ils ressuscitent, étincelants,
Et suivent à la trace les uns et les autres.
Qu’ils viennent ou s’éloignent,
Ils glissent comme les courants miroitants,
Qu’ils disparaissent et s’éteignent,
Ils vivent toujours éternellement.

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Stemning

Texte en danois de Jens Peter Jacobsen (1847-1885)*

Alle de voxende skygger
Har vævet sig sammen til en.
Ensom på himmelen lyser
En stjærne så strålende ren.
Skyerne have så tunge drömme
Blomsternes öjne i duggråd svömme.
Underligt aftenvinden suser,
Suser i linden.

Humeur

 

Toutes les ombres croissantes
Se sont tissées en une.
Seule au ciel luit
Une étoile rayonnante et pure.
Les nuées ont des rêves profonds,
Les yeux des fleurs sont baignés de larmes de rosée
Étrangement le vent du soir murmure,
Murmure dans le tilleul.

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Tiga blott

Texte en suédois de Nils Ferlin (1898-1961)*

Det har diktats och sagts när din ångst är svår
Och tankarna dina på villmo går
Att det kommer till dej genom skärande ljud en gud.
Det skall vara en varlig en stillsam gud
Som ej vill bullra och tala
Och ej vill orda om skuld och bud
Men tiga blott och hugsvala.
Tiga still och hugsvala.

Seulement se taire

 

On l’a écrit et on l’a dit quand ton angoisse est difficile
et que tes pensées errent,
Il vient à toi avec un son perçant un dieu.
Il sera un dieu doux et tranquille
Qui ne veut pas faire du bruit ou parler
Et qui ne veut pas parler de culpabilité et de commandement
Mais seulement se taire et apaiser.
Se taire et apaiser.

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* Texte et traduction mis à disposition par le Cen, centre de ressources dédié à l’art choral.